En vue d’atteindre son objectif de devenir un pays à revenu intermédiaire, le Sénégal doit mettre sur les rails un train de réformes pour parvenir à un modèle de croissance productive, durable et inclusive centré sur les considérations d’ordre climatique, eu égard à sa grande vulnérabilité.
La grande vulnérabilité climatique du Sénégal est due à l’exposition induite par sa façade maritime et à la dépendance du pays à l’égard des ressources naturelles pour l’alimentation, l’emploi et la croissance (ce qui constitue en partie une conséquence de la lenteur de sa transformation structurelle).
Avec la forte augmentation des températures, la baisse attendue des précipitations et l’érosion qui menace à terme 75 % des côtes, la population et les biens du Sénégal sont fortement menacés.